Game changer
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Le portage salarial est face à une révolution sociétale parce que numérique, comme tant d’autres secteurs de l’économie, où le digital prend de plus en plus de place. Le premier réflexe d’une majorité de Français à la recherche d’une solution pour entreprendre consiste à consulter les statuts via internet. Mais dès l’entrée dans le concret d’une activité indépendante ils sont bouleversés par la réalité. Parmi les alternatives à l’exercice en indépendant le portage salarial creuse son sillon…
Même à l’heure de la révolution numérique, rien ne remplace le contact humain !
Surtout lorsqu’il s’accompagne d’expertise et de disponibilité. Fort de réunir ces qualités, le portage salarial et promis à un bel avenir…s’il ne clone pas ce qu’est devenu le secteur de l’intérim.
Le savoir- faire est un avantage indéniable pour une société de portage, mais cela ne suffit plus ! Les portés n’attribuent que peu de valeur à l’acte de gestion, ils veulent du sens, du corps et de l’humain. Le secteur se doit désormais de maîtriser le savoir-être, ce qu’aucune machine n’est encore capable de réaliser. Les logiciels, ERP, outils de gestion, traitement en ligne, applications, facilitent certes l’industrialisation et prétention « pure player » du « portage salarial » mais ne pourront pas rivaliser avec les émotions et les facteurs humains. Evidemment comme toujours le marché va et doit se segmenter. D’un côté les industriels, ces vétérans de l’ancien monde qui considèrent le portage comme de l’intérim inversé pour lequel le jeu consiste à fédérer des tonnes de prescripteurs RH qui vous refilent des consultants placés par eux-mêmes à qui ont offre une gestion salariale comme on propose une assurance, ou un abonnement téléphone pour lesquels il convient de taper sur votre téléphone 1 ou 2 ou 3 avec 17 minutes d’attente quand vous souhaitez parler à un humain.
Soit, ok c’est correct puisqu’il y en effet des masses de consultants qui ne recherchent rien d’autre, qu’une « interface à salarier » en lieu et place d’un CDD refusé par le client. Et de toute façon le législateur à charté le « portage salarial officiel » en ce sens pour l’instant.
Et puis il y a les autres, ceux qui modélisent des concepts où l’entrepreneur, l’indépendant, le créateur d’entreprises aussi modeste soit t’-il bâtit une quête, puisque prendre sa vie en main n’est pas négociable c’est bien une attitude pas une mission en CDD. Pour cette catégorie (loin des prescripteurs et SSII machines à placer) les besoins en portage sont radicalement différents : le facteur l’humain, l’éducation, l’émulation deviennent les nouveaux produits/services.
Pionnier du sens
Dans l’ordre d’importance, labelvie doit inspirer confiance, avoir évidemment une connaissance parfaite du portage salarial et avoir à disposition un interlocuteur privilégié à l’écoute immédiate et permanente des besoins des portés par un accompagnement personnalisé. Cela confirme que ces portés, orientés « entrepreneurs » recherchent autant un acte de gestion que le facteur humain. Mais ce facteur humain ne se limite pas à une prise en charge individuelle, les gens veulent un concept, une mission commune et se sentir dans une communauté apprenante. Et c’est très exactement là que la dimension et les valeurs du marketing de réseau basculent l’essence même de ce qu’est le portage salarial à ce jour.
Nous cultivons les life skills
La problématique est celle du clan puisque le « communautarisme « existe dans le portage « industriel ». Les consultants restent entre consultants, les commerciaux entre commerciaux, les digitales natives entre eux, les coiffeuses à domicile entre elles, etc…. Bref le métier prime sur les valeurs et le sens et on le comprend bien, nous sommes au bon vieux village gaulois aux mobiliers à tiroirs pleins de hard skills. Bien évidemment les compétences démontrables, les connaissances techniques ou académiques, acquises, les diplômes sont importants. D’ailleurs en portage salarial l’individu éligible est obligatoirement apte à réaliser des tâches liées à ces hard skills qui sont concrètes, mesurables et sont indispensables pour trouver et exercer certaines missions. Mais ce n’est pas notre vision du portage ou alors il faudra lui donner un autre nom.
LABELvie a une vision infiniment plus ouverte sur le portage. Si on prend en compte que l’idée principale est d’émanciper le plus grand nombre pour prendre sa vie en main & cultiver une attitude d’entrepreneur dans la sécurité d’un format « salariat indépendant » alors il est question de mettre l’humain au cœur. Autrement dit, il s’agit des aptitudes personnelles, d’intelligence émotionnelle, bref des soft skills ou des compétences humaines. Mais encore mieux, il s’agit de renforcer, d’expérimenter, de partager, de vivre ces aptitudes de life skills, parce que quoi de plus essentiel pour entreprendre et sortir d’une éducation conventionnelle vers le salariat et la dépendance étatique ?
Du coup le véhicule parfait pour porter cette vision est le marketing de réseau qui lui ne fédère plus uniquement avec l’intérêt économique « d’opportunités de missions par clans » mais surtout par « opportunité de duplication ». Concrètement on entre dans LABELvie certes pour héberger son activité mais aussi pour apprendre à entreprendre en fédérant le plus grand nombre avec un effet de levier qui a la façon d’une micro franchise ouvrent des perspectives nouvelles. Au final il ne s’agit pas d’être identifié comme un réseau d’experts métiers avec des hard skill en ceci ou cela, mais d’être reconnu comme un réseau grand public pour « apprendre à cultiver une attitude d’entrepreneur » ou les life & soft skills sont priorisés.